lundi 15 décembre 2014

La Corée du Sud surveille les perches à selfie

Tandis que la folie des selfies (autoportrait photographique) a gagné le monde entier, le business des perches à selfie s’est envolé, entrainant nombre de contrefaçons. Ces outils étant émetteur d’ondes électromagnétiques, l’État Coréen a décidé de les réguler et d’interdire les modèles non-homologués. Zoom sur cette annonce :

Une technologie sans fil émettrice d’ondes


Les perches à selfie sont des bras télescopiques permettant à leur usager de se prendre en photo à partir d’un angle plus large. Pour activer le déclencheur du smartphone, bon nombre d’entre elles fonctionne avec la technologie bluetooth, des ondes électromagnétiques tout comme le wifi. Les ondes étant considérées comme possiblement cancérigènes dans le monde entier en attendant l’apport de nouvelles preuves, le gouvernement Coréen a décidé d’intervenir car les perches non-homologuées peuvent représenter un danger potentiel pour les citoyens si leur taux d’émission d’ondes dépasse les seuils autorisés.


3 ans de prison et 22 000 € d’amende


Pour faire la chasse aux perches non homologuées, le Ministère des Sciences et des Technologies de Corée du Sud a décidé de punir tout contrevenant avec une peine maximum de 3 ans de prison et 22 000 € d’amende. L’objectif est de sensibiliser les gens aux produits qu’ils revendent, notamment dans les quartiers touristiques où ce genre de perche est très populaire.

mercredi 5 novembre 2014

Colloque sur les Maladies Environnementales Émergentes

Nous vous faisions part le mois dernier de la tenue d’un colloque à l’Assemblée Nationale sur les maladies environnementales émergentes dont fait partie l’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques.

S’allier pour mieux lutter


A l’occasion de ce colloque, les associations organisatrices se sont réunies pour créer l’AM2E (Alliance des Maladies Environnementales Émergentes) afin de rassembler leurs forces et se battre pour la reconnaissance et la prise en charge de ces maladies particulièrement difficiles à vivre au quotidien. L’AM2E se compose actuellement de Réseau Environnement Santé (RES), Collectif des électrosensibles de France/Priartem, E3M (Entraide aux Malades de Myofasciite à Macrophages), Non au Mercure Dentaire et SOS MCS.

La reconnaissance pour sortir de l'isolement


En attirant l'attention du public sur ces pathologies, l'Alliance espère amener la communauté scientifique ainsi que les pouvoirs publics à s'intéresser davantage au sujet, pour que de nouvelles recherches soient effectuées et que de nouvelles précautions soient prises. La prise en charge médicale, la création de zones blanches ainsi que de nouvelles réglementations concernant les ondes et les produits chimiques permettraient aux personnes souffrantes de ces maux de sortir de leur isolement. 

Extraits du colloque


Auteur du documentaire « Cherche zone blanche désespérément », Marc Khanne, a enregistré les temps forts des différentes interventions en vidéos. Il vous est possible de les retrouver en vous rendant sur sa chaine youtube
Pour en savoir plus sur l’AM2E et découvrir d’autres extraits audio, rendez-vous sur son site internet en suivant ce lien.

vendredi 3 octobre 2014

Les maladies environnementales émergentes à l’Assemblée Nationale


L’Assemblée Nationale hébergera le 16 octobre prochain un colloque international sur la « Crise sanitaire des maladies chroniques » qui traitera des « maladies environnementales émergentes » telles que l’électrosensibilité. Cet événement sera soutenu et accueillera des députés et parlementaires ainsi que des chercheurs et médecins renommés.

Source : www.electrosensible.org

Qu’est-ce que sont les maladies environnementales émergentes ?


De nos jours, les modes de production des biens et services ont évolué et nous exposent quotidiennement à des éléments (tels que les produits chimiques et les ondes électromagnétiques) dont nous ne connaissons pas encore la portée et les conséquences de leur exposition à long terme sur le corps humain. Bien que certaines personnes se disent déjà souffrante d’une hypersensibilité envers certaines causes et que des études scientifiques tendent à prouver la véracité de ces affirmations, la majorité de ces maladies n’est pas officiellement reconnue par les groupements compétents en la matière. Nous pouvons citer parmi ces maladies l’hypersensibilité chimique et l’électrosensibilité.

Un colloque soutenu


Ce colloque sur les maladies chroniques environnementales sera soutenu par M. Roumegas, député EELV et co-président du groupe d’étude Santé-Environnement. Il fera intervenir des chercheurs et médecins réputés pour leurs travaux (électrosensibilité, hypersensibilité chimique, syndrome de fatigue chronique, etc.) et venant des 4 coins du monde : États-Unis, Canada, Russie, Allemagne, Afrique du Sud. Des parlementaires comme Mme Chantal Jouanno, M. Gérard Bapt et M. André Chassaigne seront aussi présents. Ce type d'événement est important dans l’avancée de la reconnaissance de ces maladies par les groupements compétents pour que l’on puisse réfléchir ensemble à des alternatives et solutions pour y remédier.

L’Alliance des Maladies Environnementales Émergentes


Afin de symboliser cette lutte pour la reconnaissance et l’incitation à l’action, les entités travaillant à l’organisation de ce colloque – Priartem/Electrosensibles de France, Santé-Environnement, Non au Mercure Dentaire, SOS-MCS et E3M – fonderont l’Association des Maladies Environnementales Émergentes.

lundi 15 septembre 2014

Les conséquences des ondes électromagnétiques connues de la NASA depuis 1981

En 1981, la NASA reçoit un rapport intitulé « Interactions des champs électromagnétiques avec le corps humain : effets observés et théories ». Commandée  à Jeremy K. Raines, diplômé en physique et ingénieur en communication et électromagnétique, cette étude tend à prouver que les ondes ont des effets sur le corps humain, même à faible niveau.

Des résultats qui divergent

Ce rapport contient l’ensemble des effets physiologiques que les champs électromagnétiques peuvent causer sur les être humains à des niveaux de puissance faibles et athermiques alors que les autorités et les groupes de téléphonie mobile affirment actuellement qu’aucun effet physiologique ne peut être constaté en dessous des niveaux de puissance dits thermiques.

Les symptômes de l’électrosensibilité

Les effets recensés par l’étude correspondent à de nombreux symptômes dont les personnes se disant atteintes d’électrosensibilité se plaignent : maux de têtes, troubles du sommeil, irritabilité, dépression, douleurs musculaires, difficultés respiratoire et bien d’autres.

Une exposition jugée trop élevée

Retrouvé et interrogé par le site «  Reporterre », Jeremy K. Raine, le scientifique en charge de l’étude, affirme que les seuils d’exposition aux ondes électromagnétiques tolérés de nos jours par les législations sont toujours trop élevés pour être réellement efficace.


Retrouvez ce rapport de la NASA ici

lundi 1 septembre 2014

Les compteurs intelligents : Une menace pour les électrosensibles ?

Alors que la production de Linky, le nouveau « compteur intelligent » d’ERDF, devrait débuter d’ici quelques mois en France, des électrosensibles québécois se plaignent des conséquences de ces compteurs nouvelle génération.

Linky


Contrairement aux compteurs électriques classiques, Linky effectuera chaque jour des relevés de consommation afin que les usagers payent uniquement ce qu’ils consomment. L’intérêt pour le particulier est donc de pouvoir maîtriser sa consommation de façon très précise alors qu’il paye actuellement ses factures à partir d’estimations effectuées  par les agents ERDF. 

Un déploiement dès l’automne 2015


ERDF a annoncé le lancement de la fabrication de 3 millions de « Linky » par 6 entreprises européennes et américaines. Leur déploiement dans les foyers français devrait débuter en septembre 2015 et c’est à terme 35 millions de compteurs qui devraient être installés d’ici 2021.

Le problème avec les électrosensibles


Bien que ces nouveaux compteurs présentent des avantages financiers, ils présentent aussi un inconvénient non négligeable pour les personnes électro hypersensibles. En transmettant les informations de consommation, ces appareils émettent des radiofréquences pouvant atteindre et perturber les électrosensibles. Au Québec, l’installation de ces boitiers se généralise et a entrainé la création d’un collectif d’opposants nommé « Refusons les compteurs pour la région de Québec ». Hélas, les autorités et l’opinion publique n’ont pas l’air de vouloir entendre leur message. 

mardi 19 août 2014

Electrosensibilité : Où en est-on ?

Alors qu’elle fait régulièrement l’actualité, l’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques est une pathologie encore méconnue et incomprise de la majorité des personnes qui n’en souffrent pas. Des associations en France militent pour qu’elle soit reconnue comme un handicap afin que des aides et une prise en charge des frais médicaux soient mis en place pour les personnes en souffrant. Où en est-on de ce combat en France et à l’étranger ?

Le point en France 


La France ne reconnait pas encore la pathologie mais un premier pas a été franchi en avril dernier avec l’indemnisation d’un homme souffrant d’électrosensibilité par la Maison Départementale des Personnes Handicapées de l’Essonne. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’environnement (Anses) prévoit elle, après étude, d’effectuer des conclusions d’ici le début de l’année prochaine sur le rapport entre champs électromagnétiques et santé. Il est aussi à noter que le Ministère de la santé a adressé une note encourageant la délivrance de certificats médicaux aux personnes qui seraient atteintes d’électrosensibilité à ses agences régionales.

Le point à l’étranger


Si l’Organisation Mondiale de la Santé reconnait le risque cancérigène « possible », elle ajoute qu’il n’y a aucune « base scientifique permettant de relier les symptômes à une exposition aux champs électromagnétiques ».  Dans les pays scandinaves et en Allemagne, l’électrosensibilité est considérée comme une maladie même si cela ne veut pas dire que des aides sont octroyées aux personnes malades. En Israël, la cour suprême a commandé une enquête sur le nombre d’enfants sensibles aux champs électromagnétiques tandis que les justices australiennes et italiennes ont reconnu le facteur pathologique d’une surexposition aux ondes électromagnétiques dans le cadre professionnel.


La route est encore longue, mais ces actes sont tout de même un début encourageant vers la reconnaissance des personnes électro hypersensibles.

jeudi 14 août 2014

Construction d’un immeuble pour hyper et électro-sensibles à Zurich

Crédits : Hypersensibles © Andreas Zimmermann Architekten AG


Une première en Europe


Zurich a été le berceau d’un projet ambitieux, qui est une première en Europe, puisqu’un immeuble entièrement conçu pour accueillir des personnes atteintes d’électrosensibilité et d’hypersensibilité chimique a vu le jour avec l’aide de la ville. A l’origine de ce projet se trouve un homme souffrant aussi de ces symptômes, M. Schifferle, président de la Fondation Healthy Life and Living.

Des règles strictes


Les hypersensibles chimiques ne peuvent côtoyer nombre de produits que nous utilisons pourtant au quotidien tels que le parfum, la lessive ou encore les shampoings. Il en va de même pour les électrosensibles que les ondes électromagnétiques incommodent à des degrés divers. Ainsi, du choix des matériaux au règlement intérieur, tout dans le bâtiment a été pensé pour ne pas incommoder ses occupants. Sur le chantier, les ouvriers n’avaient pas le droit de fumer ou de porter du parfum, les matériaux choisis devaient répondre à plusieurs critères et leur composition pouvait être modifiée afin de ne pas être incommodante. Aussi, la structure empêche les ondes extérieures de s’infiltrer et il est interdit d’utiliser des appareils sans fil. Enfin, une des autres mesures phares de ce projet est la purification de l’air au moyen de filtres dans chaque pièce.

Un endroit propice


Le choix du terrain était aussi important puisqu’il fallait qu’il soit le moins irradié possible et c’est pourquoi de nombreux lieux ont été à l’étude. La surface fournie par la ville de Zurich a finalement fait l’unanimité grâce à la qualité de son air, l’absence d’antennes et sa montagne toute proche qui fait écran contre les ondes. L’implication de la ville de Zurich dans le choix du terrain ainsi que l’allocation d’aides pour les travaux est encourageant et constitue un nouveau pas vers la reconnaissance de l’hyper et de l’électrosensibilité en tant que maladie et handicap.